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Salut à toi, ô vent d’espoir et de conquête,
Je t’écoute sifflant lorsque tu fais naitre
Dans ton ciel rougeoyant, ta ridule coquette
Sur la risée des champs où vole l’alouette.
Autour de ta boussole, tu tournes et remontes
Et, sous ton air frivole, ton souffle nous conte
La vie de notr’ idole distribuant ses comptes.
Grâce à toi Eole, et, au vent que tu domptes.
A l’ouest, tu souffles et t’engouffres puissant.
Du sud, t’arrives en ondes, en mistral ou d’autan.
Vers le nord, ta force devient naturellement
Froide et glaciale, comme de l’est évidemment.
Quand, soudain, par à-coups, tu rugis dans les pales,
Tu t’exposes surtout en serviteur loyal.
Tu cumules sans tabous pour l’écolo local,
Et réunis beaucoup, sous ton esquisse tripale.
Vire la girouette sous les caresses du vent,
Ouvre ta fenêtre, sur un air claironnant,
Tourne l’anémomètre, il est là, le printemps,
Pour qu’Eole en fête, quête tous ces instants.
Au diable ! la colère de tous tes détracteurs.
Nos esprits solaires, bâtissent depuis des heures,
Agissent et persévèrent avec force et douceur,
Déviant les galères, nous liguant fondateurs.
Il est là ce printemps, avec son souffle de vent
Espéré et puissant, tu es là, résistant,
Silencieusement tu t’offres en présent
Invisible, conquérant, dans l’espace du temps.
Dominique Bernier le 04 sept 2020